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+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactPour son retour en Ligue 1, le Racing Club de Lens n’entend pas faire les choses à moitié. Marquée par la Covid-19, la saison en cours, comme la précédente, restera gravée dans les mémoires pour les joueurs et les supporters.
Après un match difficile qui a opposé les Lensois au PSG et mis fin à une série de 13 matchs sans défaite, le RCL compte bien défendre bec et ongles sa cinquième place, notamment lors du derby de vendredi qui l’opposera au LOSC.
Pour Jonathan Gradit, qui a rejoint l’équipe lorsqu’elle était encore en Ligue 2, le tour de force de cette saison, s'il s’explique par un collectif de joueurs soudés et déterminés, puise aussi son origine dans l’une des spécificités du club : son public, qui dans les bons moments comme dans les mauvais, dans les tribunes ou en plein confinement, n’a jamais cessé de soutenir les Sangs et Or.
En effet, contrairement au rival Lillois, le RCL est un club qui incarne son territoire. Un club tout aussi mythique que son public :
« Je fais du football depuis mes 9 ans. C’est une vraie passion. Le foot pour moi, c’est sacré. C’est une émotion, une ambiance et c’est un sport populaire. Tout le monde peut y jouer : peu importe son âge, peu importe si l’on est riche ou si l’on est pauvre… Alors quand on m’a proposé de jouer dans une équipe de Ligue 1 ou de rejoindre Lens qui était encore en Ligue 2, le choix a été vite fait ! On connaît tous les Racing Club de Lens, son histoire, son parcours, ses supporters. C’est le meilleur choix de ma carrière ! Depuis deux ans il ne m’arrive ici que des bonnes choses ! »
Retour en Ligue 1, début de saison inespéré et grands moments de football, ces deux années ont tout d’un rêve pour le latéral droit : « En venant ici, j’ai fait le choix de venir dans un club qui a une histoire, une âme. En arrivant dans la région, j’ai trouvé des gens à l’image du club. Chaleureux, accueillants et passionnés. »
L’impact de la Covid
Seule ombre au tableau pour le Lensois d’adoption, l’impossibilité depuis l’année dernière de pouvoir partager ces moments avec ceux qui encouragent le club :
« On fait notre possible pour s’adapter, on fait le dos rond. Donc on ne voyait déjà pas beaucoup nos familles et maintenant on les voit encore moins et cela ne suffit pas pour autant à nous mettre totalement à l’abri. Mais de ce côté-là tout est vraiment fait par le club pour nous permettre de jouer dans les meilleures conditions. »
Par contre, c’est au stade que le coronavirus semble le plus atteindre le moral des joueurs : « Jouer à huis clos, c’est vraiment particulier. C’est peut-être ce qui est le plus difficile à vivre pour moi. Le foot, c’est censé être un spectacle ! Ne pas pouvoir le partager avec les supporters, c’est vraiment très frustrant. On n’a pas pu fêter la montée. On ne peut pas communier avec le public après les matchs. Pour moi le foot c’est du plaisir, mais aussi du partage avec les supporters. Alors on fait notre possible, notamment avec les réseaux sociaux pour rester proches d’eux, d’autant plus qu’ils ont toujours été là pour nous. On est très sensibles à tout ce qu’ils font pour nous. Leurs banderoles accrochées dans les stades même s’ils ne peuvent pas être là, les graffitis sur les ponts pour nous soutenir, ça nous touche énormément. Donc on vit le moment présent et on continuera jusqu’à la fin de la saison de les rendre fiers de nous, on fera de notre mieux en espérant pouvoir les retrouver le plus rapidement possible. »