Besoin d'aide ? Contactez-nous !
+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactVictimes ou témoins de violences ? Connaître et diffuser les numéros d'urgence et dispositifs d'aide.
Toutes les 7 minutes une femme est victime de viol ou d’une tentative de viol et 1 femme sur 3 est victime de violences dans le monde. Le confinement et la crise sanitaire du Covid-19 a vu exploser les violences intrafamiliales.
À l'occasion de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, rappel des numéros d'urgence et des dispositifs d'aide.
Qui contacter ?
En cas de situation d’urgence :
- le 15 : SAMU (urgence médicale)
- le 17 : Police Secours
- le 18 : sapeurs-pompiers ou le 112 (numéro d’urgences européen)
Dans les autres situations :
- Téléphoner : (appels gratuits)
- le 3919 : numéro d'écoute national, du lundi au samedi de 9h00 à 19h00
- le 119 : pour les enfants en danger, 24h/24, 7j/7
- Par SMS : envoyez gratuitement un SMS au 114. À l'origine pour les sourds et malentendants, ce service est désormais ouvert à tous.
- Signalement en ligne : sur la plate-forme gouvernementale arretonslesviolences.gouv.fr (24h/24), sans laisser de traces dans l'historique. Un tchat sécurisé est également disponible. Des policiers et des gendarmes formés prennent votre signalement et peuvent déclencher des interventions.
- Signalement en pharmacie : vous pouvez effectuer un signalement en pharmacie. Les victimes peuvent utiliser le code "masque 19" pour se faire connaître.
- Se rendre à la gendarmerie : des gendarmes sont spécialisés dans la prise en charge des victimes de violences intrafamiliales. Des intervenants sociaux accompagnent les gendarmes dans leur action. Ce dispositif est cofinancé par le Département, l'Etat et les établissements publics de coopération intercommunale dans le cadre d'une convention signée en 2019. L'Intervenant Social en Gendarmerie (ISG) ou Commissariat (ISC) a pour missions "d'accueillir, d'accompagner et d'évaluer toutes personnes orientées par les unités de Police et de Gendarmerie, présentant une situation sociale problématique, afin d'apporter un éclairage et une orientation adéquate."
Où trouver un Intervenant Social en Gendarmerie dans le Pas-de-Calais ?
- Arras : secteur Police, 03 21 24 50 17
- Béthune : secteur Police, 03 21 64 63 63
- Boulogne-sur-Mer : secteur Police, 03 21 99 48 77
- Boulogne-sur-Mer : secteur Gendarmerie, 06 20 13 16 43
- Saint-Pol-sur-Ternoise : secteur Gendarmerie, 06 77 96 18 19
Vous pouvez consulter la carte interactive pour trouver les coordonnées des intervenants près de chez vous
Violences intrafamiliales : l'intervenant social, au cœur de l'accompagnement
L'adjudant-chef RICHARD : gendarme spécialisé en violences intrafamiliales
Lutter contre les stéréotypes
La lutte contre les violences intrafamiliales passe aussi par la lutte contre les stéréotypes.
Le Conseil départemental du Pas-de-Calais a ratifié en 2017 la charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale. Fort de cet engagement, le Département a élaboré un programme composé d’une vingtaine d’actions concrètes pour mener une démarche proactive en faveur de l’égalité femmes hommes.
Le Département est convaincu que lutter contre les stéréotypes, intensifier les démarches d’égalité professionnelle, créer plus de mixité dans le partage des responsabilités et lutter contre les violences sexistes et sexuelles, sont les bases à atteindre pour faire de notre société un espace social plus égalitaire et plus solidaire.
Retrouvez le guide de lutte contre les stéréotypes et les documents en lien avec cette démarche sur la page Égalité femmes-hommes
Plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes
Le 25 novembre 2019, le Département a cosigné avec l’État un plan cadre de lutte contre les violences faites aux femmes.
Formation des professionnels, création de réseaux de personnes-ressources et de procédures simplifiées, l’un des principaux objectifs de la démarche est d'améliorer l’accueil, la protection et l’accompagnement des victimes en parallèle du repérage des situations à risques. Côté auteurs des faits, les moyens seront revus à la hausse pour les responsabiliser et éviter les risques de réitération.
Particularité de ce plan départemental, l’accent mis sur la prévention. Au-delà de la répression ou de la prise en charge des victimes, l’enjeu majeur est la sensibilisation et l’éducation, des enfants dès le plus jeune âge, mais aussi des adultes, notamment dans la sphère professionnelle pour combattre le mal à la racine. Car s’il est difficile de faire des généralités à propos des hommes auteurs de violences conjugales, il y a pour tous à l’origine des représentations sexistes.