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+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactCrédit photo : association l'Envol
En dehors de tout circuit et exclus de la société, les jeunes de la "Classe départ 3" reprennent goût à la vie grâce à l’Envol, le centre d’art et de transformation sociale. C’est à travers le chant, le théâtre, la danse et l’écriture qu’ils développent une confiance en eux nécessaire à leur projection vers un avenir meilleur.
Une association pour se réinsérer dans la société
L’association a été créée en 2016 sur le territoire de la ville d’Arras et accueille des jeunes qui sont, pour la plupart, livrés à eux-mêmes, déscolarisés, et vides de tout espoir. Chaque année, le centre regroupe une quinzaine de personnes de 16 à 30 ans dans le cadre d’un service civique. Ils y suivent une formation de vingt-quatre heures par semaine pendant sept mois.
Durant cette période, ils se font appeler "les voyageurs" et font partie de la "Classe départ".
Le but est de construire un projet professionnel et de se réinsérer dans la société grâce aux bienfaits de l’art. Ils ont alors accès à la théorie mais aussi à la pratique, ainsi qu’à plusieurs rencontres avec le monde professionnel. Le choix de l’art et la culture n’est pas fortuit puisqu’il permet de s’instruire, de se questionner et de s’exprimer afin de se faire, à terme, une place dans la société.
L'art comme moyen d'expression
Énergie, volonté et solidarité sont les maîtres mots de ce groupe de jeunes qui à travers des paroles de chanson comme "change, invente, arrache, créer" expriment leur soif de conquérir le monde.
Au sein de l’ancienne usine Santerne, Vincent, membre du groupe raconte : Ça nous libère des mauvaises pensées, l’atelier d’écriture nous aide à mettre des mots sur la souffrance
. Quant à Léa : Il faut se tromper franchement, ne pas avoir peur, l’important c’est d’être vrai
.
Flavien Riez, membre de l’équipe pédagogique explique que les chants, les pièces, et les textes sont choisis en fonction de la personnalité des jeunes. Il est important qu’à travers les œuvres, ils puissent se projeter, faire face à la réalité, mettre des mots sur leurs sentiments, et affronter leurs craintes.
La peur du jugement est à bannir, Il n’y a pas de doute, au sein de l’Envol, les limites que l’on s’impose sont faites pour être dépassées.
Texte écrit par Pauline Deprez pour l'Echo du Pas-de-Calais numéro 183 de septembre 2018
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