Besoin d'aide ? Contactez-nous !
+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactSans surprise, le Conseil départemental du Pas-de-Calais a adopté, ce lundi 18 décembre, son budget primitif 2018.
Le premier pour Jean-Claude Leroy, nouvellement élu à la tête de l’institution. Celui-ci s’élève à un peu plus de 1,74 milliard d’euros. Dans le droit fil du Débat d’orientation budgétaire du 14 novembre dernier, les priorités accordées aux solidarités, à l’éducation et à l’investissement ont été validées par la majorité départementale, rejointe pour l’occasion par les élus des groupes Communiste et Républicain et En marche ! Le groupe Front National s’est pour sa part abstenu et le groupe Union Action 62 a voté contre.
Un engagement fort qui se fera sans hausse de fiscalité, conformément à la décision prise par l’Assemblée départementale en 2016. Rien de miraculeux dans ce domaine mais plutôt le résultat d’une politique exigeante en matière de maîtrise des dépenses de fonctionnement comme l’a rappelé Daniel Maciejasz, Vice-président du Conseil départemental en charge des finances et du personnel. En trois ans, celles consacrées aux moyens généraux ont ainsi baissé de 10 %.
Un effort du quotidien qui permet aujourd’hui au Département d’être aux rendez-vous des grands enjeux du Pas-de-Calais et des attentes de ses habitants. Illustration avec le milliard d’euros qui pourra ainsi être consacré en 2018 à l’enfance, à la famille, aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Derrière le chiffre :
- des projets (ex : l’amélioration des conditions d’accueil dans les MDS)
- des chantiers (ex : la reconstruction des MDS d’Outreau et de Lillers)
- des actions (ex : le transport des élèves en situation de handicap)
Photo : Yannick Cadart/Département du Pas-de-Calais
En matière d’emploi et d’insertion, le budget primitif 2018 ne dérogera pas non plus à la règle établie par le Pas-de-Calais. En cette année où l’armistice de la Grande Guerre sera célébré, pas question pour le Département d’appeler à la démobilisation ! En portant l’investissement à 204 millions (plus 10 millions par rapport à 2017), le Conseil départemental assume le prix de la bataille pour l’emploi qu’il conduit avec ses services et ses partenaires. Une bataille où chaque opération financée ou accompagnée par la collectivité permet de soutenir l’économie et l’emploi dans les territoires tout en améliorant le quotidien des usagers :
- des routes (ex : la liaison RD 301/ A21, le giratoire de la rocade sud d’Arras…)
- des collèges (ex : la réhabilitation des collèges de Thérouanne, de Licques, la reconstruction du collège de Libercourt)
- des projets plus modestes (portés par les communes rurales via le FARDA ou les intercommunalités)
Attendu également, le lancement du Canal Seine-Nord Europe et ses milliers d’emplois potentiels. Le Département du Pas-de-Calais l’a d’ores et déjà inscrit à son budget : Ici, on est prêt !
a rappelé le Président Leroy. Et cela ce n’est pas non plus une surprise.
L’autre milliard : un milliard d’euros pour les solidarités en 2018 mais aussi un milliard pour l’investissement sur la durée du mandat de 2015 à 2021. A mi-parcours, l’engagement est plus que respecté : 550 millions exécutés… sans surprise !
Jean-Claude Leroy, Président du Département du Pas-de-Calais :
C’est une vraie fierté pour moi de présenter ce budget, un honneur aussi que je tiens à partager avec l’ensemble de nos élus et de nos services. Aujourd’hui, notre collectivité peut continuer à peser. Elle peut continuer aussi à agir pour améliorer le quotidien des habitants du Pas-de-Calais, des services qui leur sont rendus. Cette capacité, nous la devons à notre sérieux, aux efforts que nous avons fait et partagé avec nos partenaires. Ce budget 2018 nous donne également l’occasion de nous projeter, de rappeler nos priorités.
Je le dis et le redis : nous devons faire plus pour l’emploi, pour le développement harmonieux de nos territoires à la ville comme à la campagne, pour la jeunesse également. Il est de bon ton aujourd’hui de stigmatiser les collectivités locales. Elles seraient, dit-on, le problème. Eh bien, dans le Pas-de-Calais, la Collectivité que je préside fait partie de la solution ! La solution au désengagement de l’Etat, la solution aux difficultés sociales rencontrées par tant de nos concitoyens. Une solution d’avenir, une solution qui fait sens et qui redonne toutes ses lettres de noblesse à la politique.