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Lundi 30 octobre 2017 : Une journée importante pour moi et pour l’Institution
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Michel Dagbert s’est présenté ce matin devant les journalistes quelques heures avant de remettre sa démission de la présidence du conseil départemental au premier vice-président Daniel Maciejasz qui assurera l’intérim jusqu’au 13 novembre, date à laquelle l’assemblée départementale élira son nouveau président.
J’ai eu beaucoup de plaisir à remplir cette fonction exigeante
a d’abord rappelé celui qui siège depuis le 2 octobre au Sénat et se met en conformité avec la loi sur le non-cumul des mandats. Une fonction exigeante entamée le 23 juin 2014, après la démission en cours de mandat de Dominique Dupilet, alors que pesaient des menaces fortes sur la pérennité des départements
et neuf mois avant un renouvellement complet de l’assemblée départementale. J’ai eu la lucidité de mesurer que le temps m’était compté et j’ai passé les premiers mois à veiller à ce que le Département préserve l’essentiel et à ce qu’il reste ancré à gauche après mars 2015
. C’est une de ses grandes satisfactions, avoir fait en sorte avec sa "manière d’être" que la Majorité issue des urnes – une Majorité "large" avec des socialistes, des communistes, des radicaux de gauche, des MRC – n’ait jamais été mise à mal. Cette Majorité a fait bloc sur les votes essentiels dans un contexte budgétaire contraint, nous avons fait de la politique pour ne pas être les comptables de la pénurie
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"Un Département qui compte", "Près de chez vous, proche de tous" ne sont pas que des punchlines aux yeux de Michel Dagbert ; elles traduisent le souci de l’argent public tout en permettant le maintien de toutes les politiques obligatoires et volontaristes, "les politiques du quotidien". C’est un autre grand motif de satisfaction pour Michel Dagbert : investir un milliard d’euros sur la totalité du mandat. Très présent au cœur du "réacteur" départemental, Michel Dagbert l’a été aussi sur le terrain, plus de 2 000 sorties en trois ans : visites, inaugurations, Jeudis du conseil départemental… Il a pu constater que le Pas-de-Calais déborde de talents, d’énergies, de solidarités. De toutes ses sorties, Michel Dagbert garde des souvenirs forts mais celle qui l’a considérablement marqué reste le démantèlement de la Jungle de Calais : Parce qu’il fut très humain, devant les médias du monde entier prêts à mettre en exergue le moindre débordement. Ce jour-là sur la lande, j’étais fier d’être Français
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Michel Dagbert quitte la présidence du Département du Pas-de-Calais, la présidence du Pôle métropolitain de l’Artois, la présidence du Service départemental d’incendie et de secours, mais il garde son mandat de conseiller départemental du canton de Nœux-les-Mines : Je serai davantage présent dans mon canton, au côté de mon binôme Karine Gauthier, et ce mandat permettra d’enrichir le contenu de mes interventions au Sénat
. Au palais du Luxembourg, Michel Dagbert, "homme de gauche", n’entend pas faire de la figuration… Il est d’ores et déjà intervenu le 25 octobre dernier, afin de connaître la position de l’actuel Gouvernement concernant l’engagement du précédent sur le "Renouveau du Bassin minier".
Sénateur du Pas-de-Calais, je resterai mobilisé sur les enjeux essentiels pour le Pas-de-Calais
. Sa mobilisation a d’ores et déjà pris forme puisqu’il est l’un des six parlementaires du Conseil d’orientation des infrastructures qui définira sous deux mois une stratégie et une programmation soutenables des actions à mener dans la prochaine décennie dans le domaine des transports et des mobilités. On pense immédiatement au canal Seine-Nord Europe, et c’est une bonne chose d’avoir un élu du Pas-de-Calais dans cette structure
. Il y a du pain sur la planche à Paris, mais Michel Dagbert répète à l’envi qu’il est avant tout sénateur du Pas-de-Calais. Et si les Jeudis du conseil départemental viennent à lui manquer parce que "faut qu’ça bouge", il ne lui déplairait pas de lancer des "Vendredis du sénateur" auxquels il inviterait sans aucun doute son successeur à la tête du Département du Pas-de-Calais.