La nouvelle création du Département à guichets fermés pour sa première nationale !

Première nationale réussie pour la nouvelle création Roméo & Juliette !

Théâtre Élisabéthain complet le 14 juillet, complet le 15 juillet. Vraie satisfaction de voir le public répondre présent à l’invitation du Département et de se replonger le temps d’une soirée dans le classique des classiques.

Il y a tout juste soixante ans était créé à Broadway l’immortel West Side Story, drame lyrique adapté du Roméo et Juliette de Shakespeare. Ce week-end, cette création et première nationale très librement adaptée par la compagnie Deracinemoa s’est achevée sous un tonnerre d’applaudissements.

Pari réussi pour les équipes, ce moment hors du temps aura procuré à tous rire et émotions. Des familles venues nombreuses, en voisin ou de beaucoup plus loin comme en témoignent Alec et Louise, venus d’Angleterre : Nous connaissons bien le théâtre du Globe à Londres, ici c’est vraiment bien, le son est très bon et il y a même un toit ! Comme à Londres, on peut tout voir et les comédiens utilisent vraiment bien le théâtre, nous reviendrons avec plaisir.

Une mise en scène sans répit

Sur fond d’amour impossible, les mots, la musique et le chant s’entremêlent. Une mise en scène millimétrée et sans répit permet de se jouer du lieu. Laurent-Guillaume Dehlinger :  l’acoustique est excellente mais également compliquée à gérer, l’extrême proximité avec le public est un vrai plus, un public attentif et sincère. Nous créons des sorties heureuses qui apportent la joie, même si la thématique de la pièce sur la stupidité et la cruauté du monde le sont moins.

Sous la direction musicale d'Arnaud Thorette et les superbes arrangements de Johan Fargeot, l’ensemble Contraste, permet la rencontre de Shakespeare et Bernstein. Nos oreilles prennent alors grand plaisir à redécouvrir les mélodies de West Side Story, dans une adaptation inédite qui va au cœur même de l’œuvre, là où musique et poésie se confondent.

Drôle, poétique, émouvant

À la sortie, le public est séduit, sonné aussi par tant de virtuosité et de finesse. Claire : tout s’entremêle sur un rythme incroyable, c’est tout à la fois : drôle, poétique, émouvant. La Soprano Irina de Baghy nous a littéralement hypnotisées. Son répertoire est immense, sa présence sur scène incroyable. La salle n’en revenait pas quand elle a entonné Boys don’t cry de The Cure.

Michel Dagbert : ce projet ambitieux doit vivre ! Le projet d’une culture qui trouve son public comme ce week-end. J’ai croisé beaucoup de regards de gens heureux, qui avaient passé une bonne soirée, en famille ou entre amis. Cette création Made in Pas-de-Calais va maintenant prendre la route, nous leur souhaitons une bonne tournée.

Photos J. Pouille/CD62

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