"Le Conseil général est là aujourd'hui, il le sera demain, et même après-demain !"

Publié le 4 septembre 2014

Jour de rentrée scolaire ce mardi 2 septembre 2014.
Michel Dagbert, Président du Département du Pas-de-Calais depuis juin dernier, n'a pas dérogé à la tradition. Il s'est rendu dans les territoires pour prendre le pouls de la reprise dans les collèges.
L'intéressé n'a pas manqué l'occasion d'adresser à ses auditoires respectifs quelques messages politiques relatifs à la réforme territoriale en cours.
En compagnie de ses collègues élus, notamment de la première Vice-présidente Françoise Rossignol en charge de l'éducation, Michel Dagbert a tenu un discours à la fois posé, rassurant et offensif.

Il y a 125 collèges publics dans le Pas-de-Calais et ce n'est pas aisé d'en choisir un en ouverture de "tournée".
C'est finalement à Oignies, précisément à Louis-Pasteur et avec Jean-Pierre Corbisez, que Michel Dagbert a distillé ses premiers encouragements à l'endroit des personnels et de… 400 élèves. Un bon choix tant le lieu simple, accueillant et fonctionnel respire l'envie d'apprendre dans de bonnes conditions.
Michel Dagbert a pu y rappeler que la proximité dans l'accompagnement des structures éducatives restait un gage de réussite infaillible.

À Oignies, on ne dit pas le contraire au vu des installations, classes-pupitres en tête, et des initiatives portées par le Conseil général auxquelles l'établissement prend part avec un enthousiasme non dissimulé : opérations 1,2,3 Yes, Défi internet, partenariat avec Sciences Po Lille, sans oublier les actions orientées développement durable qui, en 2015, déboucheront sur la création d'un mur végétal, l'installation d'une deuxième ruche ou encore l'arrivée d'une nouvelle serre.

On compte 64 000 élèves dans les collèges du Pas-de-Calais. 35 000 sont demi-pensionnaires.
Le Conseil général est de loin le plus grand restaurant départemental et il mérite quelques étoiles a plaisanté Michel Dagbert à Lumbres, deuxième rendez-vous de la journée. Dans les vastes et confortables locaux de Bernard-Chochoy (et ses 830 élèves pour quelque 750 demi-pensionnaires), un ruban tricolore a été coupé pour saluer l'extension de l'espace restauration pour un coût entièrement à la charge de la collectivité (600 000 euros).

Entouré des conseillers généraux Françoise Rossignol, Jean-Claude Leroy, Bertrand Petit et Julien Ledoux, Michel Dagbert a tenu à dire une nouvelle fois que le cap fixé par l’institution serait tenu en matière de soutien à l'éducation, une compétence essentielle : Le Conseil général est là aujourd'hui, il le sera demain, et même après-demain !

Troisième lieu, troisième occasion d'insister sur le rôle irremplaçable de la collectivité en matière de service public proche de tout un chacun.

Aux côtés de Françoise Rossignol, d'Henri Dejonghe, de Ghislain Tétard et de Guy Charlot, Directeur académique du Pas-de-Calais, Michel Dagbert a présidé une pose de première pierre pour le moins attendue à Beaurainville. Le collège Belrem (c'est comme cela que s'appelait la cité au Moyen Âge) ne sera bientôt plus recensé comme l'un des derniers "métalliques" du département.
En septembre 2016, après deux ans de travaux (pour un montant de 18.4 millions d'euros), il aura été entièrement reconstruit et constituera un autre exemple de ce que souhaite la collectivité en matière de nouveau patrimoine bâti.

Michel Dagbert : Reconstruire un collège, c'est de l'investissement indélocalisable, c'est soutenir l'économie locale. L'assemblée départementale est lucide, elle connaît le contexte et les difficultés qui vont avec mais elle sait prendre ses responsabilités : elle maintient donc un niveau d'investissement important pour soutenir les actions pertinentes et nécessaires comme celle-ci. Alors, pour demain, soyons optimistes et audacieux !

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Chiffres à retenir

100 millions d’euros : c’est la part du budget 2014 consacrée à la construction et à l’entretien des collèges (dont 68 millions en investissement)
1 200 projets éducatifs sont soutenus dans les collèges par le Conseil général : cela représente un investissement de 1.1 million d’euros en 2014
2.5 millions d’euros sont consacrés chaque année à l’aide à la restauration scolaire
le coût du transport scolaire en 2014 : 71 millions d’euros entièrement pris en charge par le Département

Pose de première pierre à Beaurainville

Les travaux devaient débuter en 2012 mais les fouilles préventives avaient révélé que le collège était bâti sur un sol particulièrement riche pour les archéologues et historiens. Deux ans plus tard, et après la découverte d'une corne d'auroch et de quelque 50 000 pièces par le service départemental d’archéologie, ils vont enfin pouvoir débuter.