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La Guyane s’inspire de l’expérience de Pas-de-Calais 2012 pour Rio 2016

Publié le 24 juin 2013

Cette année le salon du Bourget accueillait comme à son habitude les rafales, Boeing et autre Airbus. Rien de nouveau de ce côté. La nouveauté était ailleurs pour cette édition 2013.

Les représentants du projet GBA (Guyane Base Avancée) ont convié le Département du Pas-de-Calais pour concrétiser le partenariat initié entre les deux parties lors de la visite dans le Pas-de-Calais en 2010.

Quelques mois après cette rencontre, la Guyane s’est dotée de moyens pour devenir une "base avancée" de la coupe du Monde de football 2014 et les Jeux olympiques de Rio en 2016, les deux événements se déroulant au Brésil. Pays avec lequel le territoire français à une frontière commune de 700 kilomètres. Près de 45 millions d’euros ont été investis par les collectivités locales et l’État pour rénover et construire des équipements sportifs en vue de la création de cette base d’entraînement.

Les similitudes avec l’opération Pas-de-Calais 2012 sont nombreuses.

Comme le Pas-de-Calais vis-à-vis de Londres, la Guyane a un climat similaire avec le Brésil amazonien. Tout comme notre département, le décalage horaire est faible voire nul avec l’ancienne colonie portugaise. Tout comme le Pas-de-Calais, la Guyane a une population très jeune : plus de 50 % des habitants ont moins de 25 ans. Tout comme le Pas-de-Calais, la Guyane permet une préparation au calme et en sécurité pour les athlètes du monde entier.

C’est donc tout naturellement que le projet GBA a souhaité signer une convention de partenariat avec le Département pour bénéficier de l’expérience de Pas-de-Calais. Une convention dont les termes de la collaboration montrent l’étendue des travaux à venir entre les deux entités. Quatre axes principaux de collaboration :

  • la promotion et la valorisation des deux territoires comme bases de préparation régulière des équipes nationales et internationales
  • le développement d’actions de coopération autour de la thématique des grands évènements sportifs
  • la mutualisation et la valorisation des "bonnes pratiques" d’éducation et de sport avec les délégations sportives francophones présentes dans le Pas de Calais et susceptibles de venir en Guyane
  • la mise en place d’actions favorisant la coopération autour d’échanges sportifs, éducatifs, culturels et solidaires, à partir du sport qui constitue un outil de structuration et de valorisation des jeunes en particulier et des individus en général

En présence de Bernard Lama, Vice-président de GBA, Marc Lemercier, coordinateur du projet a profité de ce rendez-vous pour présenter l’avancée des travaux. Il souligna également que l’expérience du Pas-de-Calais est un exemple que nous devons transposer à la Guyane. Les délais de construction d’équipements sont tenus pour la plupart des sites.

On retiendra notamment que ce territoire francophone est le seul territoire français et européen en Amérique du Sud. A ce titre, sa position stratégique lui permet de nourrir beaucoup d’espoirs en vue des deux événements sportifs mondiaux.

Roger-Michel Loupec, Président du Groupement d’Intérêt Public de GBA et Vice-président du Conseil régional, a quant à lui remercier le Pas-de-Calais pour sa collaboration avec le projet guyanais. Preuve qu’il y a plus de points communs qu’on ne le pense entre votre département et notre chère Guyane.

Didier Hiel, Vice-président du Département chargé des sports a salué l’avancée des travaux de "Guyane Base Avancée" : Je me sens rajeunir de quelques années quand je vois ce que vous êtes en train d’accomplir. Nous vous souhaitons d’avoir la même réussite que Pas-de-Calais 2012 ! Sachez que nous sommes à vos côtés. Vos atouts sont indéniables. De notre côté, nous sommes passés à une autre étape à partir des retombées de Pas-de-Calais 2012 notamment. Le Département s’est lancé dans la mise en place d’un Pacte départemental pour la Jeunesse qui devra donner les moyens de l’autonomie à chacun de nos jeunes. Tout comme vous, nous sommes conscients de la pépite que représente cette jeunesse pour l’avenir a-t-il conclu.