Ruralivres, l’opération a 18 ans et de beaux jours devant elle

Dix-huit ans, l’âge de la majorité. L’âge aussi où l’on a la vie devant soi. L’opération Ruralivres en Pas-de-Calais a donc encore de beaux jours devant elle. Et ce n’est pas l’édition 2013 qui inversera la tendance. Organisée par la Fédération des foyers ruraux du Nord et du Pas-de-Calais, accompagnée par le Département, elle séduit de plus en plus son cœur de cible : les jeunes. Car Ruralivres, c’est avant tout une idée formidable : "Donner aux ados du Pas-de-Calais l’envie de lire et d’échanger autour de leurs lectures".

Toute l’année, d’atelier en atelier, de rencontre en rencontre avec les bibliothèques ou les établissements scolaires, les jeunes, sans contrainte, apprennent à aimer le conte, le récit d’aventure, la bande-dessinée, le manga, la saga, le roman, la biographie, etc. Deux moments forts mettent en lumière l’excellente initiative : un salon et un prix de littérature jeunesse.
Le premier, organisé les 14 et 15 mai à la salle Francis-Sagot de Fruges, a réuni près de 2 000 visiteurs et une quinzaine d’auteurs, venus des quatre coins de France, séduits par une atmosphère qu’ils ne retrouvent nulle part ailleurs".

Le deuxième a connu son épilogue dans le même temps. Il a consacré deux écrivains, plébiscités par leurs jeunes lecteurs, la plus belle des récompenses selon Hubert Paugam qui a reçu le prix des Grignoteurs pour Le renard qui cherchait le printemps (éditions Flammarion) et Béatrice Bottet, lauréate du prix des Dévoreurs pour Pénélope Green (éditions Casterman).

Présent lors de la remise officielle (aux côtés de ses collègues élus du Conseil général Jean-Claude Leroy, Martial Herbert, Jean Wallon, Jean-Marie Lubret), le président Dominique Dupilet a déclaré venir à Ruralivres avec un plaisir non dissimulé : C’est un rendez-vous qui nous conforte dans l’idée que la jeunesse a besoin d’être accompagnée, soutenue, notamment par le biais de la culture, ce qui passe forcément par la transmission du goût de la lecture.