L’Institut National de recherches archéologiques préventives à la rencontre des collégiens des Marches de l’Artois

Fin février, des archéologues de l’INRAP (Institut National de recherches archéologiques préventives) ont présenté leur travail et les découvertes faites sur le territoire de Marquion aux collégiens. Cet institut est chargé des fouilles avant les travaux du Canal Seine Nord Europe.

Gilles Prilaux a défini le diagnostic archéologique qui permet la lecture du sol et la datation au moyen de longues tranchées parallèles creusées cm par cm par des pelles hydrauliques de godets lisses. Un travail minutieux pour éviter toute casse d’objets enfouis. Ces tranchées alignées feraient 70 km de long. Il a précisé que l’archéologue travaille avec une équipe de professionnels tels que des anthropologues, des archéozoologues, des topographes, des fouilleurs, etc. Ils étaient 150 sur le site pour mettre à jour des vestiges allant du néolithique à l’antiquité.

Un exceptionnel cimetière gallo-romain a été mis à jour. À la découverte de la diapo, les collégiens pensaient qu’il s’agissait d’un cadran solaire ; à signaler que cette construction funéraire mesure tout de même 50 m de diamètre.

Les élèves étaient invités à manipuler différents objets trouvés sur le site : des fibules, des amphores, de la vaisselle, une tuiles et des bijoux. Une pièce de monnaie de 138 après JC a été décryptée.

L’ensemble des élèves de 6e ont participé à ces deux jours de conférences. L’annonce de la visite sur le terrain en avril prochain est très attendue.