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+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactLa conjugaison de deux phénomènes climatiques (chutes de neige et vent fort de nord-est) a paralysé fin décembre et début janvier une partie du réseau routier du Pas-de-Calais. Les territoires les plus touchés ont été l’Arrageois et le Ternois. Les conditions exceptionnelles de la météo (il faut remonter à 1978 pour trouver semblable situation) ont entraîné sur les plaines la formation de congères, parfois sur plus de deux mètres. Alors que tout est aujourd’hui rentré dans l’ordre, le président Dominique Dupilet salue l’investissement des services du Conseil général : Contrairement à ce que j’ai pu lire, entendre ou voir dans certains médias, la mobilisation a été totale. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les quarante centres d’entretien routier du Conseil général ont travaillé pour rouvrir toutes les routes à la circulation. Tandis que des entreprises extérieures ont renforcé le dispositif. À ce sujet, beaucoup de gens ont croisé des tracteurs agricoles dégageant les voies secondaires et ont pensé que la collectivité était absente des opérations. La plupart de ces engins étaient en fait "mandatés" par le Département. Certains de nos concitoyens ne voyant pas leurs routes suffisamment vite dégagées ont fait part de leur mécontentement. Je voudrais simplement leur dire qu’à l’heure où le service public est mis à mal, abandonné par l’État, les agents du Conseil général ont mis toute leur énergie pour lutter contre les éléments climatiques. Je voudrais aussi leur dire, en toute sympathie, que le Département du Pas-de-Calais n’est pas équipé en cas de fortes chutes de neige comme au Canada ou en Russie ! Il n’en a pas les moyens financiers. Et que dirait le contribuable si on augmentait les impôts de 10 % pour acheter des saleuses ou autres chasse-neige qui ne sont pas garantis de servir tous les hivers ?
Ci-dessous, des données techniques et chiffrées qui résument l’investissement des services du Département
La difficulté n’était pas de traiter la quantité de neige précipitée mais de dégager les congères formées par le vent, entraînant la neige des champs vers la chaussée. De véritables "murs" de plus de deux mètres de hauteur se sont formés par endroits. Les unités de salage, camions équipés d’une lame de déneigement, permettent de traiter des hauteurs maximales de vingt centimètres environ, en poussant la neige sur les accotements. Ils ne sont pas adaptés pour dégager de telles hauteurs qui nécessitent des matériels spécifiques comme des pelles hydrauliques, des chargeurs ou des fraises
expliquent les techniciens.
Dans tous les cas, un accès minimum a été maintenu dans chaque commune, dès le week-end de Noël.
Dans l’Arrageois, l’épisode neigeux a démarré le 23 décembre vers 3 heures.
Les 31 entreprises privées et agricoles qui travaillent habituellement pour le Département ont été mobilisées dès le début de l’événement.
Certaines d’entre elles, également équipées de lames ou d’étraves, rencontraient les mêmes difficultés que les unités de salage et dix autres entreprises équipées de pelles hydrauliques et de chargeurs ont été alors appelées en renfort.
Ces moyens privés engagés représentent environ 6 300 heures de travail pour la Maison Départementale des Infrastructures de l’Arrageois.
Les seize unités de salage de la MDI intervenaient derrière les moyens privés pour racler et saler les chaussées.
Dans le Ternois, les intempéries neigeuses du 23 décembre ne concernaient qu’une partie du territoire, à l’est d’une ligne Frévent-Divion.
Dans ce secteur, les agents du Département sont intervenus "non stop" du 23 décembre à 5 heures jusqu’au 24 décembre à 20 heures, en mettant en place des rotations d’équipes de renfort.
Sur cet épisode neigeux du 23 au 28 décembre, 27 engins d’entreprises privées et agricoles ont été mobilisés, totalisant près de 350 heures de travail.