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2012 : la Fédération Française de Tir séduite par le Pas-de-Calais

Publié le 6 avril 2011

Accueil de délégations françaises et étrangères, de responsables d’encadrement sportif, visite d’équipements, participation aux grands rendez-vous internationaux, la Mission "Pas-de-Calais 2012" monte en puissance à un plus d’un an des Jeux Olympiques de Londres. Ce jeudi 31 mars, c’est le directeur technique national de la Fédération française de tir, Daniel Goberville, qui a été reçu à l’Hôtel du Département à Arras, accompagné de son adjoint Renaud Klinckemaillié.

L’occasion pour leurs hôtes de rappeler qu’entre le Pas-de-Calais et le tir, l’histoire est belle. Le département compte beaucoup de licenciés, a fourni et fournit encore pléthore de champions (à l’image de Christophe Rambert, membre de l’équipe olympique Pas-de-Calais, vice-champion du monde handisport en 2010) et dispose de structures adaptées, notamment à Bully-les-Mines et Arques. Les émissaires de la FFT connaissent bien ces lieux et le sérieux des bénévoles qui les font vivre. Ils ne sont pas allés par quatre chemins au moment d’évoquer le projet mené par le Pas-de-Calais en vue des JO : Nous sommes séduits par la démarche et nous ne cachons pas que nous sommes à la recherche d’une base de préparation pour nos équipes. Il semblerait que le Pas-de-Calais tienne la corde du fait de sa position géographique, de ses installations et de son sens de l’accueil. Reste à déterminer le point de chute comme le précise Daniel Goberville : Nous avons déjà une idée. Un site nous intéresse davantage mais il ne dispose pas pour le moment d’une ciblerie électronique. En revanche, il possède des pas de tirs à 10, 25 et 50 mètres, ces deux dernières distances étant olympiques. En clair, la balle (c’est le cas de le dire !) est aujourd’hui dans le camp des collectivités, notamment du Département du Pas-de-Calais qui devra mettre la main à la poche pour moderniser l’équipement.

La FFT va écrire au Président Dominique Dupilet pour lui signifier tout cela. Dans son courrier, elle va aussi préciser que s’il y avait une place forte du tir dans le Pas-de-Calais, celle-ci pourrait accueillir un Grand prix de France international. De quoi faire accélérer le dossier. Et l’événement précité ne serait pas seulement organisé avant et la veille des JO. Il pourrait revenir tous les ans dans le département. Ce qui correspond parfaitement au cahier des charges que s’est fixé la Mission "Pas-de-Calais 2012" comme le rappelle Dominique Dupilet : L’année 2012 n’est pas une fin en soi ! Les lieux que nous avons rénovés ou construits ne vont pas être démontés après les prochains jeux olympiques d’été. Ils vont continuer à vivre - avec nous l’espérons de plus en plus de licenciés sportifs - et à accueillir des délégations en préparation et de grandes compétitions, pour certaines à l’échelle mondiale. En termes d’attractivité, d’images, de tourisme et d’économie, nous avons beaucoup à gagner !