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+33 (0)3 21 216 216 Formulaire de contactLe 25 janvier prochain, le Département du Pas-de-Calais sera reçu au Ministère des solidarités et de la cohésion sociale pour y obtenir un satisfecit de Roselyne Bachelot. Le motif ? Le Conseil général du Pas-de-Calais est le meilleur de France pour ce qui est du retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA "socle", dispositif qui intéresse les anciens bénéficiaires du Revenu minimum d’insertion (RMI) et de l’Allocation de parents isolés (API).
À Paris, le Département du Pas-de-Calais va expliquer comment il est devenu "premier de la classe" et surtout quels sont les outils qu’il a mis en place pour y parvenir. Dominique Dupilet, son président : Cette invitation à faire part de notre expérience montre que les politiques - volontaristes - que nous menons en matière d’insertion fonctionnent. Nous avons créé un accompagnement adapté aux besoins et au profil de chaque bénéficiaire afin de lui offrir un parcours structuré et progressif vers le retour à l’emploi.
On compte actuellement 41 596 bénéficiaires du RSA "socle" payés dans le département. Tous les mois, 1 519 personnes nouvelles entrent dans le dispositif mais 1984 en sortent. Dominique Dupilet : Le compte est facile, grâce au travail des agents du Conseil général et de toutes celles et ceux qui dépendent des structures partenaires avec lesquelles nous avons signé le pacte départemental pour l’insertion, 1984 hommes et femmes retrouvent tous les mois une activité stable, le nombre de bénéficiaires du RSA "socle" diminue donc de plus de 400 par mois !
Si Dominique Dupilet se félicite de cet état de fait, il ne peut se satisfaire de la situation : Nous préférerions ne pas avoir 40 000 bénéficiaires du RSA à sortir de l’impasse ! Et les prévisions économiques ne sont guère optimistes. Demain, notre savoir-faire et notre bonne volonté ne suffiront peut-être plus. Car l’insertion a un coût, ce que semble avoir oublié Martin Hirsch ! Lorsque ce dernier a lancé le RSA "socle", il a dit aux Conseils généraux, vous financerez l’allocation et vous vous occuperez aussi de l’accompagnement des personnes. D’accord pour le financement de l’allocation serait-on tenté de dire puisque cela est de notre compétence mais pour l’accompagnement des bénéficiaires comment fait-on ? Martin Hirsch ne nous a jamais donné la réponse. Ce que nous savons en revanche, c’est que sans nos politiques volontaristes en la matière, nous ne sortirions pas près de 2000 personnes du RSA "socle" tous les mois. Une fois encore, quand il s’agit de passer des ordres, l’État est là mais quand il faut donner les méthodes et les moyens d’appliquer la loi, il n’y a plus personne !
Ce message, Dominique Dupilet ne manquera pas de le faire passer à Roselyne Bachelot le 25 janvier prochain : Ce sera la Journée nationale sur le RSA, nous avons des choses à partager mais aussi à dire !