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RD 301 : clap de fin de la mise à deux fois deux voies

Publié le 12 juillet 2010

Dix-huit mille véhicules empruntent chaque jour la rocade minière. C’est dire l’importance de l’axe, notamment sur le plan de l’économie régionale. Le Département l’a bien compris. En 2001, il a entamé la mise à deux fois deux voies de neuf kilomètres entre Aix-Noulette (au niveau de sa jonction avec l’A21) et Maisnil-les-Ruitz. Un chantier colossal qui arrive à son terme comme l’a constaté Dominique Dupilet ce vendredi 9 juillet. Ciseaux à la main, le président du Conseil général, entouré d’élus du secteur, a inauguré la "bien nommée" tranche 13 : Couper un ruban tricolore est toujours un moment fort mais celui-là est plus beau que les autres parce qu’il symbolise la fin d’un long dossier, important pour la sécurité et la desserte locale.

Sur près de 10 kilomètres, l’usager roule maintenant sur quatre voies larges, confortables et rapides (la vitesse autorisée est de 110 km/h). Ce qui a été fait ici est remarquable, explique Jean-Claude Leroy, vice-président du Département, chargé de la voirie. Au vu du trafic, ces travaux étaient nécessaires. Certes, il nous a fallu une décennie pour les faire mais comment pouvait-il en être autrement, sachant que nous n’avons jamais fermé la rocade à la circulation.

La mise à deux fois deux voies s’est accompagnée de la réalisation de cinq échangeurs (aux croisements de Barlin, Bracquencourt, Hersin-Coupigny, Bouvigny-Boyeffles et Aix-Noulette) et de la pose de 3 000 mètres d’écrans acoustiques. « Quand nous disions que ce n’était pas une mince affaire, lance Alain Lefebvre, un des conseillers généraux du territoire, nous étions dans le vrai ! Combien de réunions de travail et de discussions avec le Département, les riverains et les entreprises ! Pour arriver à cette fameuse tranche 13 et l’échangeur nord de Bracquencourt avec son giratoire et ses bretelles de raccordement neufs. À l’heure des discours, Dominique Dupilet a rappelé que tout cela avait un coût : Malgré les incertitudes liées à la réforme territoriale, le Conseil général poursuit ses aménagements routiers. Les entreprises ont besoin de travailler ! Ici, ce sont 70 millions d’euros qui ont été investis depuis 2001. D’autres millions seront dépensés tout près avec la déviation programmée de Bruay-la-Buissière.